Tortues à l'infini par John Green

DUTTON BOOKS / CONTEMPORAIN / 286 PAGES

Aza, seize ans, n'avait pas l'intention de tenter de résoudre l'énigme de ce milliardaire en fuite, Russell Pickett. Mais une récompense de cent mille dollars est en jeu, et sa Meilleure et Plus Intrépide Amie Daisy a très envie de mener l'enquête. Ensemble, elles vont traverser la petite distance et les grands écarts qui les séparent du fils de Russell Pickett : Davis. Aza essaye d'être une bonne détective, une bonne amie, une bonne fille pour sa mère, une bonne élève, tout en étant prise dans la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles. Aza, Daisy, Davis, trio improbable, trouvent en chemin d'autres mystères et d'autres vérités, celles de la résilience, de l'amour et de l'amitié indéfectible.

Me revoilà pour vous parler du dernier roman de John Green paru l'année dernière chez Gallimard Jeunesse en France: Tortues à l'infini. Dans ce roman on va parler d'amitié, d'amour, de quête de soi.

L'héroïne, Aza est spéciale. Spéciale dans le sens où elle est en proie à une spirale de pensée qui lui pourri la vie. Elle est obnubilé par les microbes, rien que d'imaginer qu'une coupure sur son doigt pourrait s'infecter la fait paniquer de peur d'attraper une maladie rare qui risquerait de la tuer. Son quotidien et sa vie sociale sont donc énormément impacter par ces pensées. Elles pèsent beaucoup pour elle mais aussi pour son entourage qui n'est jamais vraiment sur de savoir si elle va bien ou non.

On va suivre Aza tout au long de ce roman. On va la suivre se débattre avec ses pensées, chercher à percer le mystère de la disparition d'un milliardaire, tomber amoureuse ou encore se retrouver en conflit avec sa meilleure amie ou sa mère. J'ai beaucoup aimé suivre Aza, la complexité de sa personnalité m'a tenu d'un bout à l'autre du roman.

Si vous vous attendez à une enquête sur la totalité du roman vous risquez d'être déçu car le sujet principale est bien les difficulté d'Aza à vivre une vie normale et non pas le mystère qui enquête la disparition de Russell Pickett bien que ce personnage soit souvent mentionné. 

Ce n'était pas mon premier John Green, mais c'était la première fois que je découvrais sa plume en anglais et j'ai adoré. Elle est fluide et très agréable. Peut-être que pour une première lecture, je ne vous conseillerai pas ce titre en particulier.

Elo.