PENGUIN BOOKS / DRAME / 288 PAGES
Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu'elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D'abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l'oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer...
Pour changer, j'arrive une fois de plus après la guerre en lisant Thirteen reasons Why bien après la grosse vague "hype" autour de ce roman. Je n'avais pas vu le série avant d'entamer ma lecture, et je ne l'ai toujours pas vu donc mon avis ne sera pas influencer par l'adaptation, hourra !
J'ai trouver le concept du roman très interessant, il sert parfaitement bien le sujet abordé qui est tellement important. J'ai apprécié découvrir les raisons d'Hannah, pourquoi elle a commis ce geste. On découvre qu'outre le suicide, on aborde aussi le sujet du harcèlement et l'impact que peuvent avoir des rumeurs. Pour moi, ce roman a été une espèce de roman coup de poing dans le sens où il a mis en lumière plusieurs choses dont on est tous plus où moins au courant mais qui nous sont jetées en pleine face.
Pour parler un peu de la forme, on va alterner les points de vus tout au long des chapitres. Au départ les deux phases de point de vu m'ont un peu déranger. On a les réactions de Clay face au cassettes d'Hannah mais parfois elles étaient un peu trop présente et j'aurai peut-être préféré avoir peut-être la cassette d'un coup et ses réactions après. Néanmoins, arrivé à la moitié du roman, cette alternance de point de vue ne m'a plus vraiment gêné.
Au final, la forme comme le message m'ont plu et m'ont touché. J'ai apprécié cette lecture qui a été très émouvante même si je dois dire que la fin m'a laissé quelques peu déconcertée, je ne suis même pas sûre de l'avoir compris... Si le sujet vous intéresse, n'hésitez pas à découvrir ce roman.
Elo.
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